RAKUGO FRANCE        フランス人の落語パフォーマー!
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Le Rakugo, Revue de Presse

[Rakugo] Découvrez les histoires fascinantes de Stéphane Ferrandez

par VANESSA LE 12 SEPTEMBRE 2023

Ethnologue et conteur, Stéphane Ferrandez parcourt la France pour vous enchanter de ses contes inspirés du monde entier.

Le 10 octobre prochain, le rakugo sera à l’honneur lors d’une soirée exceptionnelle à l’OlympiaStéphane Ferrandez partagera la scène avec son homologue Cyril Coppini et initiera quatre influenceurs à l’art du rakugo.

Véritable art oratoire, le rakugo se pratique agenouillé sur un gros coussin. Le conteur ou rakugoka raconte son histoire souvent courte et pleine d’humour à l’aide d’accessoires, dont un éventail et un carré de tissu (tenugui), lui permettant ainsi de mimer les scènes et de donner vie à ses personnages.
Bien que le registre des contes soit principalement humoristique, le rakugo peut explorer diverses thématiques, telles que les histoires d’amour, les récits de samouraïs, ou même les légendes de fantômes. Stéphane Ferrandez vous invite à découvrir cette diversité à travers ses spectacles.

 

 

Le rakugo, c'est quoi ? À la découverte de cet art en renouveau constant avec Sandrine Garbuglia et Stéphane Ferrandez

Par TAREK DIOURI--ADEQUIN 

18 juillet 2023

 

Le rakugo devrait continuer à faire parler de lui. L’art japonais a été mis en avant sur le stand Ki-oon lors de Japan Expo 2023 et le 10 octobre, l’éditeur français organisera un spectacle gratuit centré autour de la discipline et du manga Akane-banashi à l’Olympia de Paris.

Mais le rakugo, qu’est-ce que c’est au juste ? IGN France a posé la question à Sandrine Garbuglia, autrice et metteuse en scène, et Stéphane Ferrandez, interprète de rakugo, qui étaient présents lors de la dernière édition de Japan Expo.

La paire a organisé une courte présentation à propos de cet art de la parole le samedi 15 juillet. Les explications historiques sur les origines du rakugo ont été entrecoupées par des prestations de Stéphane Ferrandez, qui ont donné une forme concrète aux leçons que Sandrine Garbuglia a dispensé au public.

« En France on avait Molière, au Japon ils avaient Anrakuan Sakuden-san », explique Sandrine Garbuglia sur scène. La discipline tient ses origines du bouddhisme et existe depuis 4 siècles. Elle a bien changé depuis, grâce aux apports réalisés par Henry Black, le premier maître de rakugo étranger, qui a donné une touche occidentale au rakugo ou encore Sanyutei Enchô, qui a donné au rakugo une forme minimaliste.

Le rakugo ne cesse d’évoluer et après près de deux décennies au sein de cet univers si unique, Sandrine Garbuglia et Stéphane Ferrandez nous ont fait part de leurs observations à propos de cet art qui ne cesse de se renouveler.

IGN France : En quelques mots, pouvez-vous expliquer en quoi consiste le rakugo ?

Sandrine Garbuglia : Le rakugo, la traduction littérale, c’est « parole qui a une chute », c’est un art populaire du conte et de la parole. Les japonais préfèrent parler de « sit down comedy » ou de « stand-up assis » car c’est un art qui se pratique à genou. C’est un art qui se développe de plus en plus en France aussi.

Stéphane Ferrandez : Nous, on raconte du « koten rakugo », des histoires plus traditionnelles qui datent des ères Edo et Meiji mais il existe aussi des « shinsaku » créés par des conteurs modernes.

Avez-vous essayé de réaliser vos propres « shinsaku » ?

S.G. : J’ai réalisé ma première création il y a quelques mois, « Jugemu ». C’est une histoire connue et elle peut se décliner à l’infini, donc j’ai pris la liberté de la décliner. Jusqu’à présent, je ne me sentais pas légitime pour écrire mes propres histoires de rakugo. Il y avait un travail d’apprentissage et de compréhension de l’art, mais maintenant que je sais de quoi je parle, j’espère pouvoir créer des histoires dans les mois à venir.

Ressentez-vous une différence lorsqu’il s’agit de mettre en scène ces « shinsaku » ?

S.F. : Le plus dur pour « Jugemu », c’est d’intégrer le mot (rires). En soit, cette histoire rejoint la tradition des virelangues, une tradition universelle. Il s’agit de la mémoriser. Ce qui est beau, c’est qu’elle est connue jusqu’en maternelle au Japon et qu’on est capable de la partager ici. Aujourd’hui, avec les mangas, les anime et nos spectacles, les gens attendent « Jugemu ». On participe à cette transmission du rakugo.

Que pensez-vous de l’internationalisation et de la modernisation du rakugo ?

S.F. : C’est beau. Nous, on a découvert cette art il y a bientôt 14 ans, on a été séduit et on est parti sur les traces d’Henry Black, le premier conteur de rakugo non-Japonais. Si lui il l’a fait, pourquoi pas nous ? Ces histoires nous ont attrapé et on voulait les transmettre en France, ce qu’on a fait dans des conventions et des lieux franco-japonais et à Avignon. À l’international, voir ces jeunes conteurs être acceptés dans le monde du rakugo et passer de disciple à maître, ça montre que le rakugo a une histoire et que le rire est toujours universel.

S.G. : C’est un art qui a failli disparaître. Après la guerre, avec la télévision et les nouvelles technologies, le rakugo a été connoté comme quelque chose d’obsolète pour les Japonais. Il y avait de moins de moins de jeunes qui allaient dans les yoseis [les théâtres du rakugo]. Le fait que des étrangers s’intéressent au rakugo, ça a redonné envie aux jeunes Japonais et aux jeunes du monde entier de découvrir cet art. Il y a eu un renouveau du rakugo, qui se redessine notamment avec une présence féminine de plus en plus forte.

Vous expliquiez que parmi les 800 conteurs, seulement 7% des rakugo-ka sont des femmes. Que pensez-vous du manga Akane-banashi, dont la protagoniste est une jeune femme ?

S.G. : Je trouve ça fabuleux que ça soit une jeune femme qui soit aux commandes. Le monde de l’art traditionnel japonais est un monde d’hommes. Là, on voit cette fille qui n’est pas sur les rails et qui tente de se faire sa place dans un monde difficile d’accès, c’est un message féministe qui supporte l’évolution naturelle du rakugo.

Nous, on parle de rakugo depuis 2008, à chaque fois qu’on présentait l’art, des femmes me demandaient « et les femmes, font-elles du rakugo ? ». J’ai vu beaucoup de conteuses galérer pour entrer dans le monde du rakugo, elles ont tout essayé, elles se rasaient la tête, s’habillaient comme des hommes… Katsura Niyo, une jeune femme, a gagné le grand prix des conteurs de rakugo en 2022. Voir ce renouveau, aussi avec Akane-banashi, c’est un vent d’air frais et c’est aussi un bon coup de pied aux institutions.

 

 

photos instagram Japanglossy @megudesublog

Japan Expo : dix animations à voir et à faire cette année

Par Pauline Croquet

13 juillet 2023

 

 

 

Prêt à affronter la chaleur et une marée humaine « cosplayée », mais pas envie de plonger dans la programmation de cette grand-messe de la pop culture japonaise ? Pixels a sélectionné quelques activités à découvrir tout au long du salon.

 

Samedi 15 juillet

  • En apprendre plus sur le rakugo, seul en scène comique

Le rakugo (« une histoire avec une chute ») est l’un des plus anciens arts comiques japonais, toujours populaire. En kimono et seuls sur scène, les rakugoka sont agenouillés sur un coussin face au public et racontent une histoire qui dure entre dix et trente minutes. La mise en scène, réduite à la plus simple expression et où seul le haut du corps peut bouger, oblige à une grande vivacité de la parole et à des mimiques pour tonifier le spectacle. Stéphane Ferrandez, interprète de rakugo, et Sandrine Garbuglia, autrice et metteuse en scène, viennent présenter cette discipline.

Espace Nezumi, de 9 h 45 à 10 h 30

 

 

© Droits réservés Sergey - APARSA © Catherine Fiaux

Association Panais, Raves & Salsifis – APaRSa : «Histoires tombées d’un éventail»Le Japon traditionnel s’invite à Sergey

Caterine Fiaux - 7 octobre 2022

ART THÉÂTRAL – La dynamique association APaRSa de Sergey proposant des activités socio-culturelles visant à dynamiser le pied du Jura a organisé un spectacle de Rakugo, art théâtral humoristique japonais agrémenté de bols fumants de Ramen, samedi 1er octobre.

Rakugo… Ramen?

Rakugo, Ramen….et si on traduisait! APaRSa pour son dernier événement de l’année s’est tournée vers un mode d’expression traditionnelle du théâtre populaire japonais remontant au XVII siècle, le «Rakugo». Il s’agit de l’art de la parole, celle qui a une chute. Le Rakugo, tel un conte, rassemble pour faire rire, parfois peur.

Et, Ramen? Il s’agit d’une recette traditionnelle de la cuisine japonaise à base de bouillon où l’on plonge des nouilles et toutes sortes de légumes, viandes ou poissons.

Ce samedi-là, si le ciel était peu clément, l’ambiance chaleureuse, la convivialité des lieux, les lampions, le fumet des marmites mijotées de Ramen, le saké et autres bières japonaises eurent tôt fait de réchauffer coeurs et estomacs ! Il faisait bon devant la grange de David Cuendet, président d’APaRSa.

Comme un sit-up japonais

Stéphane Ferrandez, passionné du Japon et conteur d’histoires «Rakugo», art culturel original japonais. (photo Catherine Fiaux)

Dans la grange, le décor est minimaliste, une table, un coussin où le conteur en kimono, Stéphane Ferrandez, s’assied sur ses genoux. Un éventail et un morceau de tissu sont les uniques accessoires. Après l’introduction de Sandrine Garbuglia, metteur en scène du spectacle, le public est convié à un voyage immobile. Le conteur restant assis, toute son énergie est concentrée dans le haut du corps. Une diction parfaite, moult mimiques, d’impressionnants bruits de bouche, Stéphane Ferrandez rayonne. Mélangeant quelques mots de japonais au français, passant d’un personnage à l’autre simplement en tournant la tête, l’artiste sait capter toute l’attention dans un spectacle rôdé. Il faut savoir que Stéphane Ferrandez et Sandrine Garbuglia ont vécu au Japon et se sont initiés à l’art du rakugo auprès des grands maîtres de la parole à Osaka. Une belle découverte d’un aspect culturel original du Japon, et ce à Sergey!

 

© Droits réservés Le rakugoka partage l’art du raguko, un spectacle littéraire japonais humoristique. © Droits réservés

25 mai 2022 

 

Châtelus-le-Marcheix

L’incroyable Japon du rakugoka Stéphane Ferrandez

 

Le festival Coquelicontes, qui vit en ce moment sa 25e édition, avec l’Association des lecteurs de Châtelus-le-Marcheix, accueillait le conteur Stéphane Ferrandez, de la Compagnie Balabolka, pour son spectacle « Matsuri, conte des fêtes japonaises ». Une heure durant, s’est dévoilé un incroyable Japon, au fil de plusieurs histoires contées avec humour et talent.

En stand up assis, Stéphane Ferrandez a emmené l’auditoire à travers fêtes et forêt, à la rencontre de plusieurs personnages campés avec justesse par le conteur qui a à cœur de partager la culture du japon populaire, celle du rakugo, forme de spectacle littéraire japonais humoristique.

L’australien Henry Black, spécialiste du genre, a inspiré Stephane Ferrandez, ethnologue, devenu premier conteur français performeur de Rakugo.

Ces contes traditionnels japonais trouvent leur origine il y a quatre cents ans et sont ici interprétés avec énergie et brio. Il est encore possible de découvrir un spectacle de Stéphane Ferrandez pour Coquelicontes aujourd’hui mercredi 25 mai, à 15 heures, à Auzances (à partir de 8 ans). Cette fois le conteur donnera « Histoires tombées d’un éventail », spectacle adapté et mis en scène par Sandrine Garbuglia, auteure de l’ouvrage Jeunesse du même nom, qualifié de « pur délice » par l’auteure Amélie Nothomb. On peut courir au dernier spectacle du conteur pour l’édition 2022 de Coquelicontes pour savourer une prestation dépaysante et captivante. Son univers sur stephaneferrandezconteur.com.  

 

© Droits réservés Histoires tombées d’un éventail, contes traditionnels humoristiques japonais de Sandrine Garbuglia – Crédit photo : Sophie Lavaur

PAR  · 

 

Elles nous racontent leur Japon #15 - Sandrine Garbuglia

 

Sandrine Garbuglia est une enfant de la balle qui baigne dans les histoires depuis son plus jeune âge. Avec son conteur de mari, Stéphane Ferrandez, elle sillonne le monde pour faire découvrir le rakugo au public francophone. Elle écrit et adapte les histoires drôles transmises par les maîtres japonais auprès desquels ils se sont formés.

Nous nous retrouvons début novembre à la Maison de la Culture du Japon à Paris, pour la première de leur nouveau spectacle, Matsuri, contes des fêtes japonaises. Un moment de partage rempli de rires et de chaleur, à parler sérieusement d’un Japon qui ne se prend pas au sérieux.

Sophie Lavaur : Bonjour Sandrine, qu’aurais-tu envie de nous dire sur toi ?

Sandrine Garbuglia : Je viens d’une famille circassienne. Ma grand-mère a grandi dans les petits cirques italiens où elle faisait des numéros. Petite, elle me racontait chaque soir des histoires, celles de ses tournées et voyages, et celles qu’elle avait pu entendre durant toute sa vie. 

C’est elle qui m’a donné envie de faire de la scène, de raconter des histoires à mon tour et d’aller “bouffer des kilomètres” en étant tout le temps sur les routes. 

J’ai commencé comme comédienne puis j’ai fait des études de théâtre, tout en continuant à jouer. Je suis passée à la mise en scène en rencontrant Stéphane, mon mari. Nous avons travaillé pendant plusieurs années sur des projets séparés, et c’est le Japon qui nous a rapproché, quand nous avons postulé à la Villa Kujoyama (nda: résidence d’artistes à Kyoto) et que nous avons été sélectionnés en 2009 sur quelque chose d’aussi improbable que le rakugo. 

 

© Droits réservés Un conteur captivant. © Droits réservés

22 octobre 2021 

 

Balade en kimono à l’époque Edo

 

Dans le cadre de Vichy Japon, la médiathèque Ferme modèle a présenté, dimanche, un spectacle intitulé Balade en kimono, joué par la compagnie Balabolka et Sandrine Garbuglia, avec le conteur Stéphane Ferrandez. Le public a été invité à un voyage vers un Japon d'un autre siècle, une balade peuplée de personnages plongés dans belles aventures dans les villes et forêts du temps d'Edo.

Un nouvel Article de l'Ambassade du Japon en France

 INFOS TOURS de Claire Vinson

RAKUGO au JAPAN TOURS FESTIVAL 2019 du 21 au 23 février ( Sandrine Garbuglia, Cyril Coppini et Stéphane Ferrandez)

22 février 2019 

 

Un conte japonais captivant à Tours

 

Les festivités du Japan Tours Festival ont commencé ce jeudi soir dans la salle des Fêtes de l'Hôtel de Ville avec un spectacle de Rakugo, balade en contes dans le Japon ancestral.

Assis sur un coussin, puisque l'exercice l'impose, le conteur, Stéphane Ferrandez, nous a transportés dans un monde peuplé de fantômes, de personnages drolatiques ou plus inquiétants.

L'exercice n'est pas évident : garder le public captivé mais cela fonctionne. Il joue tous les personnages, en agrémentant ses histoires d'expressions japonaises et de mimiques hilarantes. Une belle mise en bouche pour donner envie aux Tourangeaux d'aller au Parc des Expositions (nouveau lieu du Festival) ce week-end..

Claire Vinson

 

 

15 FÉVRIER 2019 

Deuxième weekend japonais à la Philharmonie

 

Alors que la saison Japonismes 2018 touche à sa fin, la Philharmonie de Paris a organisé son deuxième weekend japonais du 6 au 10 février derniers. La programmation a fait la part belle au nô et au kyôgen, deux formes de théâtre traditionnel, mais a également proposé des évènements participatifs ou des spectacles plus contemporains.

Dimanche, le musée de la musique accueillait le concert-promenade Dans la forêt de Hokkaido. A chaque étage du musée correspondait une activité d’une demie-heure. Le parcours s’ouvrait sur un concert de musique traditionnelle avec deux chansons folkloriques de Hokkaido, dont le chant accompagné d’une flûte shakuhachi, d’un shamisen et d’un koto évoquait la culture ainoue et la rudesse de la nature et du climat de l’île.
Ensuite, entre harpes et clavecins, Stéphane Ferrandez a donné une représentation drôle et enlevée de rakugo. Avec trois petits contes à la chute toujours inattendue, il a donné vie à plusieurs personnages avec une économie de moyens et beaucoup de naturel, mêlant japonais et français.
En plus d’un atelier autour du haïku, on a pu profiter d’un concert de la pianiste Aya Okuyama. Spécialiste du jeu sur claviers anciens, elle nous a offert un assortiment de morceaux classiques ou modernes, français ou japonais, sur un piano Pleyel de 1860 appartenant au musée. La programmation de cette promenade au musée s’est avérée être un parfait mélange de styles entre Japon et France, tradition et modernité, culture populaire et classique.

par Anita KYA

 

La Cie Balabolka est fondée en 2006 avec le conteur ethnologue, Stéphane Ferrandez, ainsi que l’auteure et metteuse en scène : Sandrine Garbuglia. Ils ont à leurs actifs plus de 20 spectacles de contes tournés en France et en Asie. En 2014, j’ai été à leur spectacle intitulé « Histoires tombées d’un éventail ». En 2018, j’ai réitérée mon expérience après leur invitation pour le rakugo appelé « Marcher vers Levant ». Lire l'article ici -> 

Avec « Marcher vers Levant », Stéphane Ferrandez passe maître dans l’art de conter à la japonaise

Christina Marino

 

Stéphane Ferrandez fait partie de ces conteurs qui ont su trouver un sillon fertile à cultiver dans l’immense champ de la littérature orale à travers le monde et qui sont parvenus avec talent à en faire leur spécificité, leur « marque de fabrique » en quelque sorte, pour se distinguer des autres et sortir du lot parmi la multitude d’artistes de la parole. Il est ainsi devenu le principal spécialiste en France du « rakugo », une forme de divertissement populaire japonais, entre conte traditionnel et histoire comique (le terme lui-même signifie littéralement « histoire qui se termine avec une chute drôle »), qui remonte au début de l’époque Edo (1603-1868), soit le XVIIe siècle. Associé à l’auteure et metteuse en scène Sandrine Garbuglia, avec qui il a fondé en 2006 la compagnie Balabolka, tous deux lauréats en 2009 de la prestigieuse Villa Kujoyama (l’équivalent japonais de la Villa Médicis) à Kyoto, il ne cesse d’œuvrer depuis 2010 pour la promotion de cet art de conter à la japonaise aux quatre coins de la France et sur Internet avec des sites dédiés : www.rakugo.fr et rakugofrance.blogspot.fr.

 

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La rencontre, ou le début d'un duo conteur

Stéphane, ethnologue-conteur, profite de la vie japonaise lors de sa permanence à la Villa Kujoyama à Kyoto, accompagné de Sandrine Garbuglia, auteur et metteur en scène. Nous sommes alors en 2009. Le conte et les jeux de langage faisant déjà partie de sa vie, Stéphane entreprend, cette année-là, l'apprentissage de cet art nippon à Osaka, accompagné d'un maître rakugoka. Uniquement en français, Stéphane s'approprie petit à petit les bases de cet art qui le fascine. Le hasard faisant bien les choses, le chemin de Stéphane croise celui de Cyril lors d'un séjour à Tokyo. C'est un véritable coup de foudre amical et complice. En découle alors le déclic qui incitera Cyril à franchir le cap vers l'apprentissage du rakugo.

Grand maître rakugoka d'Osaka, Hayashiya Someta devient alors le mentor de Cyril pour cette longue et dense période d'initiation à cet art japonais. Tout au long de l'année 2010, Cyril se rendra une fois par mois dans la capitale du Kansai pour y étudier le rakugo, tel un sérieux disciple. Il se forme aux différentes techniques, y apprend les codes stricts et débute son répertoire d'histoires à chute... tout cela en japonais, bien évidemment. La complicité entre Cyril et Stéphane les amènera à développer différents projets, sous le regard bienveillant de maître Someta. Bien acceptés dans la communauté, plutôt fermée, des rakugoka, les deux conteurs français démarrent leur "carrière" en 2011. Première scène à Tokyo pour Cyril. Spectacles en France pour Stéphane. Aujourd'hui, les amis des mots et du geste organisent leur 4ème tournée au Japon pour la fin 2017. A raison d'une tournée tous les deux ans, les sages élèves de 2009-2010 ont donc fait du chemin.. un chemin parsemé de drôles d'histoires et de personnages hauts en couleur.

 

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« L’île aux libellules » ou le Japon revisité par Stéphane Ferrandez, entre humour et tradition

 

Connaissez-vous le « rakugo » ? Il ne s’agit ni d’une spécialité culinaire, ni d’un jeu de société venu du Japon… mais d’une forme de divertissement populaire japonais, entre conte traditionnel et histoire comique (le terme lui-même signifie d’ailleurs littéralement « histoire qui se termine avec une chute drôle »). Il remonte au début de l’époque Edo (1603-1868), soit le XVIIe siècle. Personnellement, je n’en avais jamais entendu parler jusqu’à ce que je reçoive une invitation pour L’île aux libellules, un spectacle proposé par Stéphane Ferrandez (conteur) et Sandrine Garbuglia (auteure et metteuse en scène), membres de la compagnie Balabolka. Depuis un séjour au Japon en 2009-2010, avec à la clé une résidence à la prestigieuse Villa Kujoyama (l’équivalent japonais de la Villa Médicis) à Kyoto, dont ils sortent lauréats en 2009, ils ne cessent d’œuvrer pour la promotion de cet art de conter à la japonaise aux quatre coins de la France et sur Internet avec des sites dédiés : rakugofrance.blogspot.fr et www.rakugo.fr.

 

(à suivre ici)

dernier article sur le web

LES FOUS DU RAKUGO

 

Écartons-nous un peu du champ de la musique pour parler d’un art japonais de la scène appelé Rakugo. Vous n’en avez sans doute jamais entendu parler si vous n’êtes pas un tant soit peu japonophile. Moi-même, je n’en ai appris l’existence que dernièrement lors d’une rencontre intéressante à Tokyo, avec un dénommé Cyril Coppini.

[Interview] Rakugo : « Venez découvrir l’humour japonais ! »

Lorsqu’il est question de rire et du Japon, on pense souvent à leurs publicités complètement loufoques. Cependant, l’humour japonais, c’est bien plus que ça, et c’est ce que Stéphane Ferrandez s’échine à faire découvrir à son public. Il pratique le rakugo, un art vieux de presque quatre cents ans issu d’un Japon populaire et bien moins sérieux que ce que les clichés laissent entrevoir… Nous avons eu la chance de le rencontrer durant  Japan Expo pour discuter de ce qui l’a amené à devenir rakugoka, de ce que cela représente pour lui, mais aussi du Disciple de Doraku, d’Isan Manga, dont la préface a été écrite par sa compagnie…

KOURANDART

 

Histoires tombées d’un éventail – Contes japonais en tournée par Benoit Fortrye

Posté par angelique lagarde le 4 septembre 2011

 

« Autant d’esprit que de cheveux sur la tête »

Qu’est-ce que le Rakugo ? Comment un jeune européen peut-il s’emparer avec tant d’aisance de cet art ancestral japonais ? Où se cache  le Kami ? Quelle est la cuisson idéale des nouilles ? Ce sont autant de questions auxquelles répondent ces histoires tombées d’un éventail narrées par le facétieux Stéphane Ferrandez.

LE PARISIEN

Il pratique l'art du rakugo

>Île-de-France & Oise > Seine-Saint-Denis > Montreuil|30 juin 2011, 7h00 |MArie-Pierre BOLOGNA
 
 
Assis sur un coussin à la japonaise, vêtu d'un kimono bleu foncé, Stéphane Fernandez raconte des « Histoires tombées d'un éventail » — le nom du spectacle qu'il a créé avec sa compagne, Sandrine, à partir de leur expérience au Japon.

Le couple d'artistes de Montreuil a fait de nombreux séjours au pays du Soleil levant. Ils en ont rapporté le rakugo. Un art populaire qui s'inscrit entre la tradition du conte et celle du récit griot et qu'ils ont adapté à la culture française.

Des mimes de situtations et d'histoires surprenantes


Le résultat, vraiment étonnant et très drôle, est à découvrir aujourd'hui* sur une scène de la Japan Expo qui ouvre ses portes à Villepinte. Stéphane Fernandez y joue aujourd'hui avant de rejoindre le Festival off d'Avignon.

Avec pour seuls objets un éventail et un morceau de tissu, Stéphane, assis les jambes repliées sous lui, donne l'illusion de marcher sur son coussin, voire de courir pour satisfaire une envie pressante. Il peut aussi manger des nouilles dans l'échoppe d'un commerçant qu'il a l'intention d'escroquer un peu maladroitement. Et plus tard tailler un bonzaï dans son jardin. Il enchaîne ainsi récits et mimes de situations et d'histoires tour à tour improbables, amusantes ou surprenantes.

« J'ai été immédiatement conquis par cette forme d'expression méconnue en France. C'est une partie très authentique de la culture du Japon que j'ai vraiment découverte à travers ce mode d'expression. Beaucoup de contes jouent sur la situation et ça, c'est assez universel », raconte Stéphane. « Les histoires les plus compliquées à traduire sont celles où tout se joue autour des niveaux de politesse, par exemple entre un ouvrier et son patron. Au Japon, il y a sept niveaux de politesse là où souvent, en France, dans un contexte comparable, on a au mieux le tutoiement et le vouvoiement. On peut s'en sortir par l'argot, mais ce n'est pas le même degré de subtilité », confie Sandrine qui a travaillé sur des traductions anglaises. « Nous avons vécu par intermittence au Japon pendant quatre ou cinq ans avant de pouvoir y rester sept mois d'affilée. Je parle un peu la langue, mais pas assez bien pour la traduire directement », explique Sandrine. Le couple amoureux du Japon était sur le point d'y repartir quand le tsunami a frappé le pays. « C'est une raison supplémentaire de faire vivre le rakugo en France », souligne Sandrine. Ils en donneront à nouveau un bel aperçu cet été au Festival off d'Avignon.

* Aujourd'hui, de 14h45 à 15h45, sur la scène culturelle du salon.

 

 

 

  Le Parisien

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Actualités

 

Rakugo, Contes choisis

 

L'ANTRE DE KI-OON
 
06 & 13  avril 2024
 
en duo avec cyril Coppini
 
à 17h00
 
5-7 rue Bailly
Paris

 

RAKUGO

jeudi 18 et vendredi 19 avril 2024
 
 
plusieurs interventions au Collège Stockfeld
de Strasbourg
 
 

Histories tombées d'un éventail

RAKUGO

Mercredi 24 avril 2024 à 19h00
 
Alliance Française 
de Strasbourg
 
 
 

Festival

Conte en Mai

RAKUGO

Matsuri, contes des fêtes japonaises 

       Samedi 11 mai 2024

à 20h00 
 
+ stage intiation au conte dialogué 
 
Temple St Étienne 
Mulhouse
 
 
 

Tournée FNAC Akane-Banashi 

RAKUGO

avec Ki-oon Éditions

Samedi 4 mai 2024
 
Strasbourg
 
 

FESTILOU 15ème édition

Tournée au Canada

du 16 au 26 mai 2024
 
Dans le cadre du Festival jeunesse FESTILOU & Festival Flot de Paroles
 

 

Tournée à Montréal Verchères
Programmation en cours
 
 
 

Tournée FNAC Akane-Banashi 

RAKUGO

avec Ki-oon Éditions

Samedi 1er juin 2024
 
LE MANS
 
 
 

Abbaye des Dames

RAKUGO

avec Elsa de LAcerda 
 
le 12 juillet 2024

 

 
 
Près de Namur, Belgique
 
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