Caterine Fiaux - 7 octobre 2022
ART THÉÂTRAL – La dynamique association APaRSa de Sergey proposant des activités socio-culturelles visant à dynamiser le pied du Jura a organisé un spectacle de Rakugo, art théâtral humoristique japonais agrémenté de bols fumants de Ramen, samedi 1er octobre.
Rakugo, Ramen….et si on traduisait! APaRSa pour son dernier événement de l’année s’est tournée vers un mode d’expression traditionnelle du théâtre populaire japonais remontant au XVII siècle, le «Rakugo». Il s’agit de l’art de la parole, celle qui a une chute. Le Rakugo, tel un conte, rassemble pour faire rire, parfois peur.
Et, Ramen? Il s’agit d’une recette traditionnelle de la cuisine japonaise à base de bouillon où l’on plonge des nouilles et toutes sortes de légumes, viandes ou poissons.
Ce samedi-là, si le ciel était peu clément, l’ambiance chaleureuse, la convivialité des lieux, les lampions, le fumet des marmites mijotées de Ramen, le saké et autres bières japonaises eurent tôt fait de réchauffer coeurs et estomacs ! Il faisait bon devant la grange de David Cuendet, président d’APaRSa.
Dans la grange, le décor est minimaliste, une table, un coussin où le conteur en kimono, Stéphane Ferrandez, s’assied sur ses genoux. Un éventail et un morceau de tissu sont les uniques accessoires. Après l’introduction de Sandrine Garbuglia, metteur en scène du spectacle, le public est convié à un voyage immobile. Le conteur restant assis, toute son énergie est concentrée dans le haut du corps. Une diction parfaite, moult mimiques, d’impressionnants bruits de bouche, Stéphane Ferrandez rayonne. Mélangeant quelques mots de japonais au français, passant d’un personnage à l’autre simplement en tournant la tête, l’artiste sait capter toute l’attention dans un spectacle rôdé. Il faut savoir que Stéphane Ferrandez et Sandrine Garbuglia ont vécu au Japon et se sont initiés à l’art du rakugo auprès des grands maîtres de la parole à Osaka. Une belle découverte d’un aspect culturel original du Japon, et ce à Sergey!
25 mai 2022
L’incroyable Japon du rakugoka Stéphane Ferrandez
Le festival Coquelicontes, qui vit en ce moment sa 25e édition, avec l’Association des lecteurs de Châtelus-le-Marcheix, accueillait le conteur Stéphane Ferrandez, de la Compagnie Balabolka, pour son spectacle « Matsuri, conte des fêtes japonaises ». Une heure durant, s’est dévoilé un incroyable Japon, au fil de plusieurs histoires contées avec humour et talent.
En stand up assis, Stéphane Ferrandez a emmené l’auditoire à travers fêtes et forêt, à la rencontre de plusieurs personnages campés avec justesse par le conteur qui a à cœur de partager la culture du japon populaire, celle du rakugo, forme de spectacle littéraire japonais humoristique.
L’australien Henry Black, spécialiste du genre, a inspiré Stephane Ferrandez, ethnologue, devenu premier conteur français performeur de Rakugo.
Ces contes traditionnels japonais trouvent leur origine il y a quatre cents ans et sont ici interprétés avec énergie et brio. Il est encore possible de découvrir un spectacle de Stéphane Ferrandez pour Coquelicontes aujourd’hui mercredi 25 mai, à 15 heures, à Auzances (à partir de 8 ans). Cette fois le conteur donnera « Histoires tombées d’un éventail », spectacle adapté et mis en scène par Sandrine Garbuglia, auteure de l’ouvrage Jeunesse du même nom, qualifié de « pur délice » par l’auteure Amélie Nothomb. On peut courir au dernier spectacle du conteur pour l’édition 2022 de Coquelicontes pour savourer une prestation dépaysante et captivante. Son univers sur stephaneferrandezconteur.com.
PAR SOPHIE LAVAUR ·
Elles nous racontent leur Japon #15 - Sandrine Garbuglia
Sandrine Garbuglia est une enfant de la balle qui baigne dans les histoires depuis son plus jeune âge. Avec son conteur de mari, Stéphane Ferrandez, elle sillonne le monde pour faire découvrir le rakugo au public francophone. Elle écrit et adapte les histoires drôles transmises par les maîtres japonais auprès desquels ils se sont formés.
Nous nous retrouvons début novembre à la Maison de la Culture du Japon à Paris, pour la première de leur nouveau spectacle, Matsuri, contes des fêtes japonaises. Un moment de partage rempli de rires et de chaleur, à parler sérieusement d’un Japon qui ne se prend pas au sérieux.
Sophie Lavaur : Bonjour Sandrine, qu’aurais-tu envie de nous dire sur toi ?
Sandrine Garbuglia : Je viens d’une famille circassienne. Ma grand-mère a grandi dans les petits cirques italiens où elle faisait des numéros. Petite, elle me racontait chaque soir des histoires, celles de ses tournées et voyages, et celles qu’elle avait pu entendre durant toute sa vie.
C’est elle qui m’a donné envie de faire de la scène, de raconter des histoires à mon tour et d’aller “bouffer des kilomètres” en étant tout le temps sur les routes.
J’ai commencé comme comédienne puis j’ai fait des études de théâtre, tout en continuant à jouer. Je suis passée à la mise en scène en rencontrant Stéphane, mon mari. Nous avons travaillé pendant plusieurs années sur des projets séparés, et c’est le Japon qui nous a rapproché, quand nous avons postulé à la Villa Kujoyama (nda: résidence d’artistes à Kyoto) et que nous avons été sélectionnés en 2009 sur quelque chose d’aussi improbable que le rakugo.
22 octobre 2021
Balade en kimono à l’époque Edo
Dans le cadre de Vichy Japon, la médiathèque Ferme modèle a présenté, dimanche, un spectacle intitulé Balade en kimono, joué par la compagnie Balabolka et Sandrine Garbuglia, avec le conteur Stéphane Ferrandez. Le public a été invité à un voyage vers un Japon d'un autre siècle, une balade peuplée de personnages plongés dans belles aventures dans les villes et forêts du temps d'Edo.
22 février 2019
Un conte japonais captivant à Tours
Les festivités du Japan Tours Festival ont commencé ce jeudi soir dans la salle des Fêtes de l'Hôtel de Ville avec un spectacle de Rakugo, balade en contes dans le Japon ancestral.
Assis sur un coussin, puisque l'exercice l'impose, le conteur, Stéphane Ferrandez, nous a transportés dans un monde peuplé de fantômes, de personnages drolatiques ou plus inquiétants.
L'exercice n'est pas évident : garder le public captivé mais cela fonctionne. Il joue tous les personnages, en agrémentant ses histoires d'expressions japonaises et de mimiques hilarantes. Une belle mise en bouche pour donner envie aux Tourangeaux d'aller au Parc des Expositions (nouveau lieu du Festival) ce week-end..
Claire Vinson
Alors que la saison Japonismes 2018 touche à sa fin, la Philharmonie de Paris a organisé son deuxième weekend japonais du 6 au 10 février derniers. La programmation a fait la part belle au nô et au kyôgen, deux formes de théâtre traditionnel, mais a également proposé des évènements participatifs ou des spectacles plus contemporains.
Dimanche, le musée de la musique accueillait le concert-promenade Dans la
forêt de Hokkaido. A chaque étage du musée correspondait une activité d’une demie-heure. Le parcours s’ouvrait sur un concert de musique traditionnelle avec deux chansons folkloriques de
Hokkaido, dont le chant accompagné d’une flûte shakuhachi, d’un shamisen et d’un koto évoquait la culture ainoue et la rudesse de la nature et du climat de l’île.
Ensuite, entre harpes et clavecins, Stéphane Ferrandez a donné une représentation drôle et enlevée de rakugo. Avec trois petits contes à la chute toujours inattendue, il a donné vie à plusieurs
personnages avec une économie de moyens et beaucoup de naturel, mêlant japonais et français.
En plus d’un atelier autour du haïku, on a pu profiter d’un concert de la pianiste Aya Okuyama. Spécialiste du jeu sur claviers anciens, elle nous a offert un assortiment de morceaux classiques ou
modernes, français ou japonais, sur un piano Pleyel de 1860 appartenant au musée. La programmation de cette promenade au musée s’est avérée être un parfait mélange de styles entre Japon et France,
tradition et modernité, culture populaire et classique.
merci à Delphine Flamme pour ses articles.
par Anita KYA
La Cie Balabolka est fondée en 2006 avec le conteur ethnologue, Stéphane Ferrandez, ainsi que l’auteure et metteuse en scène : Sandrine Garbuglia. Ils ont à leurs actifs plus de 20 spectacles de contes tournés en France et en Asie. En 2014, j’ai été à leur spectacle intitulé « Histoires tombées d’un éventail ». En 2018, j’ai réitérée mon expérience après leur invitation pour le rakugo appelé « Marcher vers Levant ». Lire l'article ici ->
Christina Marino
Stéphane Ferrandez fait partie de ces conteurs qui ont su trouver un sillon fertile à cultiver dans l’immense champ de la littérature orale à travers le monde et qui sont parvenus avec talent à en faire leur spécificité, leur « marque de fabrique » en quelque sorte, pour se distinguer des autres et sortir du lot parmi la multitude d’artistes de la parole. Il est ainsi devenu le principal spécialiste en France du « rakugo », une forme de divertissement populaire japonais, entre conte traditionnel et histoire comique (le terme lui-même signifie littéralement « histoire qui se termine avec une chute drôle »), qui remonte au début de l’époque Edo (1603-1868), soit le XVIIe siècle. Associé à l’auteure et metteuse en scène Sandrine Garbuglia, avec qui il a fondé en 2006 la compagnie Balabolka, tous deux lauréats en 2009 de la prestigieuse Villa Kujoyama (l’équivalent japonais de la Villa Médicis) à Kyoto, il ne cesse d’œuvrer depuis 2010 pour la promotion de cet art de conter à la japonaise aux quatre coins de la France et sur Internet avec des sites dédiés : www.rakugo.fr et rakugofrance.blogspot.fr.
Stéphane, ethnologue-conteur, profite de la vie japonaise lors de sa permanence à la Villa Kujoyama à Kyoto, accompagné de Sandrine Garbuglia, auteur et metteur en scène. Nous sommes alors en 2009. Le conte et les jeux de langage faisant déjà partie de sa vie, Stéphane entreprend, cette année-là, l'apprentissage de cet art nippon à Osaka, accompagné d'un maître rakugoka. Uniquement en français, Stéphane s'approprie petit à petit les bases de cet art qui le fascine. Le hasard faisant bien les choses, le chemin de Stéphane croise celui de Cyril lors d'un séjour à Tokyo. C'est un véritable coup de foudre amical et complice. En découle alors le déclic qui incitera Cyril à franchir le cap vers l'apprentissage du rakugo.
Grand maître rakugoka d'Osaka, Hayashiya Someta devient alors le mentor de Cyril pour cette longue et dense période d'initiation à cet art japonais. Tout au long de l'année 2010, Cyril se rendra une fois par mois dans la capitale du Kansai pour y étudier le rakugo, tel un sérieux disciple. Il se forme aux différentes techniques, y apprend les codes stricts et débute son répertoire d'histoires à chute... tout cela en japonais, bien évidemment. La complicité entre Cyril et Stéphane les amènera à développer différents projets, sous le regard bienveillant de maître Someta. Bien acceptés dans la communauté, plutôt fermée, des rakugoka, les deux conteurs français démarrent leur "carrière" en 2011. Première scène à Tokyo pour Cyril. Spectacles en France pour Stéphane. Aujourd'hui, les amis des mots et du geste organisent leur 4ème tournée au Japon pour la fin 2017. A raison d'une tournée tous les deux ans, les sages élèves de 2009-2010 ont donc fait du chemin.. un chemin parsemé de drôles d'histoires et de personnages hauts en couleur.
Connaissez-vous le « rakugo » ? Il ne s’agit ni d’une spécialité culinaire, ni d’un jeu de société venu du Japon… mais d’une forme de divertissement populaire japonais, entre conte traditionnel et histoire comique (le terme lui-même signifie d’ailleurs littéralement « histoire qui se termine avec une chute drôle »). Il remonte au début de l’époque Edo (1603-1868), soit le XVIIe siècle. Personnellement, je n’en avais jamais entendu parler jusqu’à ce que je reçoive une invitation pour L’île aux libellules, un spectacle proposé par Stéphane Ferrandez (conteur) et Sandrine Garbuglia (auteure et metteuse en scène), membres de la compagnie Balabolka. Depuis un séjour au Japon en 2009-2010, avec à la clé une résidence à la prestigieuse Villa Kujoyama (l’équivalent japonais de la Villa Médicis) à Kyoto, dont ils sortent lauréats en 2009, ils ne cessent d’œuvrer pour la promotion de cet art de conter à la japonaise aux quatre coins de la France et sur Internet avec des sites dédiés : rakugofrance.blogspot.fr et www.rakugo.fr.
LES FOUS DU RAKUGO
Écartons-nous un peu du champ de la musique pour parler d’un art japonais de la scène appelé Rakugo. Vous n’en avez sans doute jamais entendu parler si vous n’êtes pas un tant soit peu japonophile. Moi-même, je n’en ai appris l’existence que dernièrement lors d’une rencontre intéressante à Tokyo, avec un dénommé Cyril Coppini.
Lorsqu’il est question de rire et du Japon, on pense souvent à leurs publicités complètement loufoques. Cependant, l’humour japonais, c’est bien plus que ça, et c’est ce que Stéphane Ferrandez s’échine à faire découvrir à son public. Il pratique le rakugo, un art vieux de presque quatre cents ans issu d’un Japon populaire et bien moins sérieux que ce que les clichés laissent entrevoir… Nous avons eu la chance de le rencontrer durant Japan Expo pour discuter de ce qui l’a amené à devenir rakugoka, de ce que cela représente pour lui, mais aussi du Disciple de Doraku, d’Isan Manga, dont la préface a été écrite par sa compagnie…
Posté par angelique lagarde le 4 septembre 2011
« Autant d’esprit que de cheveux sur la tête »
Qu’est-ce que le Rakugo ? Comment un jeune européen peut-il s’emparer avec tant d’aisance de cet art ancestral japonais ? Où se cache le Kami ? Quelle est la cuisson idéale des nouilles ? Ce sont autant de questions auxquelles répondent ces histoires tombées d’un éventail narrées par le facétieux Stéphane Ferrandez.
Le Parisien
RAKUGO FRANCE
Pour les enfants de l'hôpital Necker
Cadre de l'exposition d'Izumo KATO
Festival Les Saisons Musicales de Seneffe
avec l'auteure Sandrine Garbuglia
JAPAN FESTIVAL DE
MAINTENON
Spectacle
Contes choisis
samedi
23 septembre 2023
matin & après-midi
Festi'Contes 2023
Le Mois du Japon
Festival Contes d'Hiver
Nuit du Dragon